Depuis son changement de stratégie opérée fin 2015, la banque emblématique aux deux voiles fait beaucoup parler d’elle.
En effet, le deuxième établissement helvétique s’exprime haut et fort. Il taille copieusement dans les effectifs, avec près de 7200 suppressions de poste en 2016. Et cela sans négliger son travail sur sa communication et son image !
L’objectif affiché est clair : Continuer de réduire les coûts, en se désengageant des activités à faible rendement. Les dépenses opérationnelles doivent passer sous la barre des 18,5 milliards CHF, engendrant ainsi une nouvelle suppression d’au moins de 5500 postes. Ce plan de restructuration devrait se terminer fin 2018 pour déboucher sur une phase d’investissement sur les années à venir…
Force est de constater que la direction générale impose un rythme effréné pour procéder à ces changements. Même si cela paraît brutal, cette stratégie semble faire « l’unanimité », pour preuve le dernier résultat obtenu, pour l’augmentation de capital, avec plus de 99% des voix.
Que l’on apprécie ou non cette politique, il apparaît nécessaire et important de suivre les résultats que procureront l’application de ce modèle. Pour l’heure, on souligne la consolidation grandissante de l’établissement, en investissant dans des secteurs à plus forte valeur ajoutée, notamment les pays émergents, sans oublier l’apport indéniable et l’impact des nouvelles technologies.
Crédit Suisse est donc la banque qui doit être suivie de près. Elle fait et fera partie des acteurs majeurs de demain.
AAA