Le changement climatique est aujourd’hui une réalité que l’on ne peut plus ignorer. Le secteur bancaire est particulièrement concerné puisqu’il s’agit non seulement des risques physiques tels que les événements climatiques actuels, mais aussi des risques transitoires tels que l’incertitude liée à la transition vers une économie à faible émission de carbone.
En effet, les banques sont au cœur de l’économie mondiale, de part leurs investissements et financements d’entreprises et sont par conséquent un des acteurs principaux de cette problématique mondiale.
Pour réguler ce secteur, la BCE a mis en place un “examen thématique” qui consiste en la surveillance et la supervision des activités liées à l’implication écologique des banques. Le but étant de pouvoir évaluer les risques qu’elles encourent et les stratégies mises en place pour les éviter.
Les banques devraient s’efforcer de réduire leur impact négatif sur l’environnement en offrant des produits et services plus écologiques à leurs clients, et ceci d’ici fin 2024.
La Finance peut-il en effet être verte ?
La finance verte se définit par les programmes et activités économiques bancaires impliquant des réglementations financières en faveur de la cause environnementale.
En France, il existe actuellement 3 labels de finance verte:
– Le label Greenfin (anciennement Transition énergétique et écologique pour le climat » qui permet d’investir dans des projets de fonds qui prennent en considération la transition écologique et énergétique principalement.
– Le label financement participatif qui met en avant la transparence des informations liées aux projets et aux effets environnementaux et sociaux qui en résultent grâce à la mise en place d’un espace dédié aux questions des internautes via des plateformes. En effet, ce label incite les personnes à participer financièrement à la réalisation de projets en faveur de l’écologie.
– Le label Investissement Socialement Responsable (ISR) qui garantit un investissement responsable dans des projets prenant en compte le développement durable, les critères sociaux et environnementaux ainsi que les critères financiers.
Bien que ces dispositifs responsables soient mis en place pour faciliter la transition écologique et encourager le développement durable, il reste difficile pour les banques de clôturer des projets toujours liés aux énergies fossiles par exemple. Toutefois, la majorité se lancent conformément dans des démarches écologiques plus claires et réfléchies impliquant le financement de projets dans le secteur d’énergies renouvelables, d’agriculture durable ou encore dans la réduction de l’empreinte carbone.