Que tout le monde se rassure le gouvernement allemand n’est pas prêt à vendre sa part malgré les marques d’intérêt de plusieurs banques. Pour rappel, Berlin est actionnaire majoritaire depuis qu’il l’avait largement renfloué lors de la précédente crise économique.
La raison est simple si le gouvernement allemand ne veut pas vendre, c’est pour une raison économique évidente, au cours actuel, il serait perdant. Comme le rappelait hier un porte-parole du Ministère des Finances allemand, « notre position sur Commerzbank n’a pas changé. Nous ne sommes pas pressés. Nous voulons obtenir un bon résultat pour le contribuable. »
Et pour cause, à l’époque le gouvernement avait racheté les actions de la banque à auteur de 18 euros pour un total s’élevant à un peu plus de 2,2 milliards d’euros, aujourd’hui elle n’en coûte plus que 11,70 euros.
Cela fait plusieurs mois que des rumeurs circule sur une éventuelle fusion ou rachat de Commerzbank, qui il faut le dire n’est pas au mieux de sa forme. C’est la banque italienne Unicrédit qui avait d’abord montré son intérêt suivi par la BNP Parisbas. Enfin, le Crédit Agricole est également intéressé comme l’a expliqué son directeur général, Philippe Brassac dans la presse.
Affaire à suivre…